Le samedi 11 février 2023, le président fondateur de la Fondation Internationale pour l’Observation et la Surveillance des Droits de l’Homme et de la vie Pacifique (FIDHOP) Dr Boga Sako Gervais, a organisé une conférence de presse au siège de la FIDHOP à Cocody Riviera-Triangle, en présence d’un parterre de militants et défenseurs des droits de l’homme.

Selon Dr Boga Sako Gervais, cette rencontre avec la presse nationale et internationale avait pour but de dénoncer les agressions, l’injustice, le racisme, les brimades,  les prisons, les rafles, les traques, la maltraitance de la police judiciaire, les pénalités et les  pires formes de violences  dont sont victimes les compatriotes ivoiriens et les africains subsahariens dans les pays où ils se trouvent. Ensuite interpeller les autorités  sur cette situation que vivent les compatriotes ivoiriens à l’étranger.

Par ailleurs, le président fondateur de la FIDHOP s’est réjoui de la libération de la compatriote Pulchérie Gbalet,  présidente de l’ONG Alternative citoyenne ivoirienne, arrêtée le 22 août 2022, pour entente avec les agents d’une puissance étrangère, suite à ses déclarations sur l’affaire des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali. 

« Le vendredi 10 février dernier, une compatriote ivoirienne a été grièvement battue par des jeunes filles britanniques dans une école. En Tunisie, nos compatriotes sont maltraités, traqués, raflés par la police judiciaire et frappés de pénalités. Les autorités tunisiennes disent qu’il y a trop de violences sur leur territoire et ils s’empennent à tous nos compatriotes. Face à cette situation que vivent nos compatriotes, et en tant que militante des droits de l’homme, la FIDHOP voudrait interpeller les autorités de réagir. Nous demandons à nos autorités de nous amener à aimer et à être fier de notre pays », a-t-il déploré.

Répondant aux différentes préoccupations des journalistes, Dr Boga Sako Gervais a toutefois,  dépeint le rapport problématique entre les organisations de la société civile et les ministères des Droits de l’Homme et de la Justice.

« Nous avons de bons rapports avec le Conseil National des Droits de l’Homme. Ce qui qui n’est pas le cas avec les ministères des Droits de l’Homme et de la Justice. Les relations ne sont pas au beau fixe avec ces deux ministères. Nous disons aux autorités de nous laisser faire notre travail de la société civile. Nous sommes dans un Etat de droit. Il faut permettre aux organisations de la société civile de faire leur travail en toute quiétude. Je dénonce que les défenseurs des droits de l’homme soient traités comme des hommes politiques »,  a décrié le premier responsable de la FIDHOP.

Pour que les défenseurs des droits de l’homme puissent travailler sereinement, la FIDHOP demande un appui et une aide  à travers une subvention de l’État.

Fofana Zoumana

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