Du 15 au 16 décembre 2022, la plateforme pour la production d’huile de palme durable en Côte d’Ivoire organise un atelier bilan et de planification de ses activités à l’Hôtel Suprême de Grand Bassam.
L’objectif de cet atelier est de faire le bilan des activités de la plateforme et planifier les activités à venir.
En termes de bilan des activités menées, selon Mme Sophiatou Babaedjou Epse Collie, manager program palmier à huile-SOLIDARIDAD, il est positif. Car selon elle, toutes les activités ont été réalisées à 99% avec succès.
Pour ce qui est des perspectives, des activités sont prévues. Au nombre de ces activités, on a la mise en œuvre de la plateforme d’huile de palme durable en Côte d’Ivoire, la mise à jour du plan d’action basé sur les 8 principes élaborés à la suite de la déclaration de Marrakech, la collaboration entre les filières agricoles pour un meilleur engagement dans le cadre d’une agriculture zéro déforestation et la contribution à la révision de la déclaration de Marrakech sont prévues.
Cet atelier s’est articulé autour de cinq points essentiels à savoir : la présentation des activités réalisées de l’année 2022, la présentation du rapport et du plan d’actions élaborées sur la base de 8 principes TFA, la présentation du rapport de l’atelier de partage d’expérience sur les modèles de zéro déforestation, les échanges et contribution sur les différentes activités réalisées et la présentation de la déclaration de l’initiative des produits agricoles de base durable en Afrique (ASCI) signée à la COP 27.
Au cours de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, M.Fozié représentant du ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, sous-directeur de la documentation au ministère de l’Agriculture et du Développement Rural a situé les uns et les autres sur les objectifs principaux et a expliqué les raisons de cet atelier.
« Au nom du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, je tiens à féliciter et à encourager les membres de la plateforme. Vous savez, la fin de chaque année donne l’occasion de faire le bilan de l’année écoulée et de dresser les perspectives des années à venir. Nous saluons les organisateurs pour cette initiative, pour leur détermination et pour leur participation active au cours des séances passées. Toute chose qui témoigne leur volonté de s’inscrire dans la bonne gouvernance. Au nom du ministre, nous tenons à leur dire merci et les encourager à poursuivre leurs actions. Mes remerciements vont aussi à l’endroit des filières agricoles pour leur soutien et appui constant », a-t-il dit.
Il les a par ailleurs encouragés nous les encourageons à s’approprier le plan d’actions qui leur sera proposé afin de rendre la plateforme plus dynamique.
Dans son adresse, le représentant de l’AIPH, M. Kouamé Kouassi Lazare, a au nom des acteurs de la filière palmier à huile et au nom de l’AIPH remercié les participants pour avoir effectué le déplacement pour prendre part à l’atelier pour développement durable. « Cette mobilisation traduit l’intérêt que vous accordez à la filière Palmier à huile », s’est-t-il réjoui.
En 2016, sous le leadership du ministère de l’Environnement et du Développement Durable(MINEDD) en lien avec le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) et le ministère des Eaux et Forêts (MINEF), la Côte d’Ivoire a adhéré à l’initiative vedette de TFA 2020 sur le développement de l’huile de palme durable en Afrique (APOI) afin de soutenir les objectifs de la REDD+ et promouvoir une huile de palme prospère, qui offre des opportunités de création d’emploi et de richesse pour les communautés locales, de manière durable sur le plan social et environnemental et qui protège les forêts restantes.
En Afrique, l’initiative de l’huile de palme (APOI) de la TFA 2020 vise la production durable de l’huile de palme. Le but de l’initiative et de soutenir l’élaboration et la mise en œuvre d’un ensemble de principes régionaux qui régiront le développement ambitieux des pays d’Afrique, tout en répondant aux objectifs environnementaux de réduction de la déforestation, d’aménagement du territoire et de réduction de l’émission des gaz à effet de serre ainsi que des indicateurs sociaux sur des problématiques telles que le foncier et les droits des peuples indigènes.
La Côte d’Ivoire à l’instar de 9 autres pays producteurs d’huile de palme que sont le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, le Ghana, le Libéria, le Nigéria, la République Démocratique du Congo et la Sierra Leone sont activement engagés et ont franchi les trois étapes importantes de cette initiative et ont signé pour la plupart ‘’ la Déclaration de Marrakech’’ lors de la COP 22 au Maroc en novembre 2016.
Dans tous ces pays, les différents plans d’actions nationaux élaborés pour faciliter la mise en œuvre de cette déclaration, sont réalisés à travers la constitution de plateformes nationales inclusives et qui regroupe l’ensemble des parties prenantes du secteur de l’huile de palme.
En 2020, sur proposition de l’équipe nationale TFA/APOI, l’AIPH, l’interprofession de la filière palmier à huile de Côte d’Ivoire, a intégré la plateforme de partenariat pour une huile de palme durable comme un organe technique.
Fofana Zoumana
