« Mon souhait et le seul vrai pour cette nouvelle année qui pointe à l’horizon serait que le Président de la République prenne pitié de la souffrance du peuple de Côte d’Ivoire en décidant unilatéralement de libérer les prisonniers de toutes les crises politiques en se rappelant du sort des exilés qui demeurent des supers prisonniers afin que les nombreux vœux de bonheur que nous nous souhaitons de façon lapidaire, aient un sens. » a livré comme vœux de nouvel an Hon. Kando Soumahoro, un proche collaborateur de Guillaume Soro vendredi 29 décembre 2029.
A l’analyse, ce vœu reflète une profonde inquiétude face à la situation politique en Côte d’Ivoire. En souhaitant que le président Alassane Ouattara, puisse prendre conscience de la souffrance du peuple, cette personnalité politique souligne l’importance d’une action unilatérale visant à libérer les prisonniers liés aux crises politiques. Cette déclaration s’inscrit dans le contexte politique tendu du pays, marqué par des épisodes de troubles et d’exil, dont Guillaume Soro, ancien Président de l’Assemblée Nationale et ancien Premier Ministre.
L’appel à la mémoire des exilés renforce l’idée que la résolution de ces crises contribuerait au bonheur collectif.
En évoquant la nécessité que les vœux de bonheur aient un sens, l’orateur souligne l’importance d’une résolution pacifique pour permettre au peuple ivoirien de réaliser ses aspirations. Cependant, la complexité des enjeux politiques et sociaux en Côte d’Ivoire nécessite une approche nuancée et une volonté collective de surmonter les divisions. Le vœu exprimé par Hon. Kando Soumahoro reflète donc l’espoir d’un avenir plus stable et équitable pour la nation ivoirienne.
Mais bien avant lui,cet appel a été lancé par l’ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo qui a du mal à comprendre leur présence en prison notamment les soldats qui lui étaient fidèles.
A noter que plusieurs proches de Guillaume Soro dont Souleymane Koné Kamagaté, dit « Soul to Soul », l’ancien chef de protocole et le commandant Jean-Baptiste Kouamé Kassé tous deux ont vu leurs condamnations à vingt ans de prison confirmées. Quant à Guillaume Soro qui vient de mettre fin à son exil de 5 ans quoique résidant au Niger, il a été jugé par contumace et condamné à 20 ans de prison puis à perpétuité à la dernière audience. Pire son mouvement politique est déclaré dissout.
KTK