Le mercredi 8 janvier, une attaque violente a ciblé le palais présidentiel à N’Djamena, faisant 19 morts, dont un garde présidentiel, et plusieurs blessés parmi les forces de sécurité.
Le porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, a précisé que deux autres gardes étaient gravement blessés. Selon ses déclarations, les assaillants sont arrivés en une ou deux voitures et semblaient être sous l’effet de drogues. Après l’attaque, 18 des assaillants ont été tués et six ont été capturés et sont désormais entre les mains de la justice.
Koulamallah a affirmé que l’attaque n’était probablement pas de nature terroriste et que les assaillants ne disposaient pas d’armes de guerre ». L’incident survient une semaine après les élections législatives qui devaient favoriser le retour à la démocratie, mais qui ont été boycottées par l’opposition. Les résultats de ces élections ne sont pas encore publiés, mais les analystes estiment qu’elles pourraient renforcer le pouvoir du président Mahamat Idriss Déby Itno, qui a pris la tête du pays après la mort de son père en 2021.
Cette attaque soulève de nombreuses interrogations sur les tensions politiques internes et sur la stabilité du régime en place, qui n’a pas encore pleinement rétabli la paix et la démocratie après la transition militaire.
AFP