Le transport inter- urbain dans la ville d’Abidjan connait un essor important compte tenu de la densité des populations qui y vivent ces derniers temps. La demande étant plus forte que l’offre, cela donne droit aux abus de tout genre aux transporteurs et surtout ceux des mini- cars communément appelés gkakas accentuant ainsi la cherté de la vie

Ainsi va donc la vie à Abidjan qui compte plus de 5 millions d’habitants. Cela représente plus de 50% de la population urbaine de la Côte d’Ivoire.

Dans cette capitale économique , 4 millions de personnes se déplacent au quotidien. Sur ces 4 millions, 12% sont assurées par les moyens publics, et le reste par des véhicules particuliers. Des statistiques visibles sur le site de l’Institut National de la Statistique. Malgré les moyens déployés par l’Etat de Côte d’Ivoire à travers la redynamisation du parc auto de la SOTRA (Société des Transports Abidjanais),la problématique demeure toujours .

C’est pourquoi ,l’avènement des gbakas a été salué à l’époque aux premières heures de l’indépendance .Mais plus le temps passe, plus le coût du transport devient insupportable. Comment comprendre il y a moins de 5 ans, le trajet Adjamé- Bingerville en gbaka ne coûtait que 300 Frs et aujourd’hui soit le double ou le triple aux heures de pointe. Les pauvres usagers sont donc abandonnés aux désidératas de ceux- ci qui ne leur accordent aucun respect une fois dans leur tenaille. Pire encore, l’on peut assurer son ticket de transport et voir son trajet écourté selon les humeurs des transporteurs.

L’un qui se fait appeler Solo pouvait lancer cette flèche :  » Vous- là, ne me faites pas bavarder deh.ici Adjamé ,c’est 500 frs.Mais s’il y a embouteillage,on vous  »bgra »’ à la vie  » alors qu’ il se jouait au gentil homme quant il comptait ses clients.

A y voir de près, cette situation perdure pour plusieurs raisons .Le Ministère des Transports ne se mêle pas de cette situation. Alors la moindre augmentation du carburant est un l’alibi pour faire grimper les prix sans aucune statistique . Les bouchons leur font également perdre beaucoup de temps sur les tronçons et c’est le client qui assure ce  »forfait » contre sa volonté. Aussi, on note l’impuissance des Associations des consommateurs.

Il est donc nécessaire que l’Etat qui se penche désormais sur les solutions à apporter à la cherté de la vie y mette de l’ordre en organisant les assises des transports et fixer la tarification par kilométrage .

Koss

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