Monsieur Guy Komena, Président de la FENAPEPSCI (Fédération Nationale du Patronat des Entreprises Privées et du Transport des fonds) entouré des membres de son bureau et des membres du Conseil d’Administration, a animé un point de presse mardi 28 février 2023 dans un complexe hôtelier du Plateau.


Il s’ est prononcé sur la question des difficultés relatives à l’exécution du réajustement du SMIG (Salaire minimum interprofessionnel garanti) consécutif au décret pris en Conseil des Ministres du 21 décembre 2022 portant revalorisation du (SMIG), le faisant passer de 60 000 FCFA à 75 000 FCFA. La date de prise d’effet fixé au 1er janvier 2023. ‘’Vous savez, un décret s’applique à tout le monde. Seulement nous nous trouvons dans une situation délicate. Quand votre client qui est l’Etat vous donne par agent 110.000 Frs, l’entreprise employeuse n’a qu’une petite marge. Alors pour l’application du nouveau smig, nous avons demandé à nos partenaires qui sont nos clients de réajuster les prix des prestations pour nous permettre de nous en sortir. Que ce soit l’Etat ou certains clients, l’on ne semble pas accepter nos nouvelles conditions et nous avons du mal à appliquer ce décret.’’ A fait savoir le Président de cette Fédération.
Selon ses dires, ce point de presse est un cri de cœur pour faire comprendre à ceux-ci que l’heure est grave si rien n’est fait.


Dans la même veine, monsieur Hien Honhelte Lazare Vice-président de cette Fédération annonce que le nom ‘’gardien ou vigile ‘’ attribué à leurs agents n’a plus sa raison d’être car ils sont de véritables agents de sécurité du privé qui méritent d’être bien traités : ‘’Qu’on est du respect pour eux car ils ont été recrutés par des entreprises légalement constituées. Ils sont vêtus et équipés. Ils sont donc des agents de sécurité du privé. Revaloriser leur salaire serait que rendre justice ’’déclare-t-il.


Alors si la situation reste en l’état, qu’adviendra-t-il ? ‘’Nous n’avons aucun moyen de pression. Soit on accepte difficilement cette situation ou soit on interrompe le contrat avec ceux qui restent camper sur leur position et ce sera le chômage de nos agents’’ a fait savoir le conférencier principal.
Cette fédération qui regorge environ 200 entreprises fait aussi appel à l’Etat pour mettre de l’ ordre dans leur corporation dans laquelle règnent en maître des structures non en règle de la réglementation en vigueur.

KossToKoss

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