Le bilan humain des violences du week-end dans l’État du Plateau au Nigeria continue de s’alourdir. Dans la soirée du lundi 25 décembre, les autorités locales du centre du pays évoquaient au moins 160 morts, victimes d’attaques perpétrées dans trois circonscriptions : Mangu, Bokkos et Barkin-Ladi.
Les premières violences ont été signalées samedi soir.  Elles se sont poursuivies dimanche et encore ce lundi. Des attaques perpétrées par des hommes armés contre des communautés rurales, selon Amnesty International Nigeria. L’organisation dénonce l’incapacité des autorités fédérales à protéger la population.

Au niveau local, d’après le président du conseil gouvernemental de Bokkos, les assaillants sont des membres de bandes criminelles, appelés au Nigeria « bandits ». Ils ont attaqué plus de vingt villages entre samedi soir et lundi matin dans sa circonscription, selon Monday Kassah.

Des attaques « coordonnées », dit-il, qui ont fait au moins 160 morts, mais aussi plus de trois cents blessés transférés vers les hôpitaux à Bokkos, de Barkin-Ladi et de la capitale de l’État du Plateau, Jos, qui se trouve au nord des circonscriptions meurtries.

Dans celle de Barkin-Ladi, un élu de l’Assemblée locale, évoquait au moins quatre villages attaqués.

AFP

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