Le prix Nobel de la paix 2024 a été attribué, vendredi 11 octobre, à l’organisation japonaise Nihon Hidankyo fondée en 1956, qui regroupe les survivants des bombardements nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki en 1945. Cette distinction récompense ses efforts pour un monde sans armes nucléaires.

(FILES) Japan’s Kido Suechi, 82-year-old nuclear survivor and Secretary-General of “Nihon Hidankyo” (Japan confederation of A and H bomb sufferers Organization) speaks during the 2022 Vienna Conference on the Humanitarian Impact of Nuclear Weapons at the Austrian Center in Vienna, Austria on June 20, 2022. The Nobel Peace Prize was on October 11, 2024 awarded to the Japanese anti-nuclear group Nihon Hidankyo, a grassroots movement of atomic bomb survivors from Hiroshima and Nagasaki, also known as Hibakusha. (Photo by JOE KLAMAR / AFP)

Le 11 octobre 2024, le comité Nobel norvégien a attribué le Prix Nobel de la paix à l’organisation japonaise Nihon Hidankyo, qui regroupe des survivants des bombardements nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki en 1945. Jorgen Watne Frydnes, président du comité, a déclaré que l’organisation « reçoit le prix pour avoir démontré, par des témoignages, que les armes nucléaires ne doivent plus jamais être utilisées ».

Ce prix intervient dans un contexte mondial préoccupant, où les discussions sur l’usage de l’arme nucléaire, en particulier en Ukraine, se multiplient. Frydnes a qualifié cette tendance d’« alarmante », soulignant qu’« aucune arme nucléaire n’a été utilisée dans une guerre depuis près de quatre-vingts ans ».

« Jamais, je n’aurais imaginé que cela puisse arriver »

Le coprésident du groupe antinucléaire japonais, Toshiyuki Mimaki, a exprimé sa surprise d’avoir été récompensé. « Jamais, je n’aurais imaginé que cela puisse arriver », a-t-il déclaré aux journalistes, les larmes aux yeux, lui dont le mouvement représente les survivants irradiés de Nagasaki et d’Hiroshima. Il a poursuivi en établissant un parallèle entre la situation actuelle à Gaza et celle du Japon dévasté par les bombardements nucléaires. « À Gaza, des enfants en sang sont détenus. C’est comme au Japon il y a 80 ans », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Tokyo.

AFP

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